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Le centre historique de la seigneurie de Pardailhan se situe à l’origine au hameau de
Pardailho, dans un site austère, qui a conservé les ruines de l’antique château fortifié
et de l’ancienne église. Lors de la croisade contre les Albigeois au 13ème siècle, la seigneurie et le château de Pardailho, dépendant du vicomte de Minerve sont confisqués et attribués à la famille de Thurin, un chevalier croisé . La Terre de Pardailhan est tenue sous "la coutume de Paris", comme toutes les terres alors annexées : «terres confisquées pour crime d’hérésie et après faydiment et inféodées par le comte de Montfort aux barons et chevaliers francigènes d’oultre-loire.»
A la fin du 14ème siècle, le domaine royal, usant de son droit de prélation, récupère une part de la seigneurie. Un châtelain royal est nommé par le roi
pour administrer le château jusqu'au
milieu du 15ème siècle. A la fin du 15ème siècle, c'est un bayle royal, magistrat désigné par le sénéchal de Carcassonne qui siège à Pardailho, pour représenter le roi. En 1540, le château est en ruines. Le site aujourd'hui surnommé Sainte-Euphémie permet de découvrir les ruines de l'église Notre-Dame et sa chapelle de Sainte-Euphémie (en bas à droite sur la photo), les restes du presbytère (en bas à gauche), et au sommet quelques traces de murets arrasés du château. |