Le mariage de Julien Delbet avec Césarine de Fallois est favorisé par
l'oncle de Césarine,
Armand de Treil de Pardailhan.
Ce dernier est chef d'escadron au 12ème régiment de chasseurs de 1852 à 1859, en Algérie, et il est
le supérieur de Julien Delbet, sous-lieutenant dans le même régiment.
Armand de Pardailhan avait assisté sa nièce lors de la signature du
contrat de mariage, quatre jours plus tôt. Il est
aussi présent
au mariage et signe l'acte.
La première fille du couple née à Blida en Algérie, et décédée en bas-âge, porte le prénom d'Armande.
L'an mil huit cent cinquante-huit, et le vingt-cinq octobre à dix heures du matin, par devant
nous Jean Louis Vincent Bernadou, maire et officier
de l'état civil de la commune de Castres département du Tarn :
Ont publiquement comparu dans la maison commune :
Mr Pierre Julien Delbet, chevalier de la Légion d'honneur, décoré de la médaille militaire,
et sous-lieutenant
au douzième
régiment de Chasseurs en garnison à Castres, y demeurant,
âgé de trente-six ans cinq mois,
né à Chauny, arrondissement de Laon, département de l'Aisne, le vingt-cinq mai mil huit cent vingt-deux, ainsi qu'il résulte de
l'extrait de son acte de naissance à nous remis,
fils majeur et légitime de Mr Pierre Delbet, quand vivait marchand de draps, décédé à Chauny,
le quatre février mil huit cent trente six,
de défunte dame Marie Anne Julie Delanchy, décédée aussi à Chauny, le
vingt deux août mil huit cent vingt-quatre, ainsi qu'il résulte de leurs actes de décès à nous remis,
Mon dit Sieur Pierre Julien Delbet, procède avec l'autorisation de Mr le Maréchal de France, ministre
secrétaire d'Etat à la Guerre, sous la date du huit
octobre courant ci annexée, d'une part,
Et la Mle Marie Antoinette Silvie Cezarine de Fallois, rentière, âgée de trente-quatre ans
un mois, demeurant à Castres, née à Blomac, canton de Peyrac, arrondissement de Carcassonne,
département de l'Aude le vingt-quatre septembre mil huit cent vingt-quatre, ainsi qu'il résulte de
l'extrait de son acte de naissance à nous remis,
fille à feu Mr Gaspard de Fallois,
quand vivait, propriétaire, décédé au dit Blomac
le premier janvier mil huit cent cinquante deux et de défunte
dame Monique de Pardailhan,
décédée à Capestang, le six octobre mil huit cent cinquante quatre, ainsi qu'il résulte
des extraits de leurs actes de décès à nous remis,
d'autre part,
Les dits comparants procèdent comme libres et indépendants, attendu qu'ils sont sans aïeuls,
tant dans leur ligne
paternelle que maternelle, desquels ils n'ont pu produie les actes de décès, faute
d'avoir connu le lieu de leur dernier domicile, ainsi qu'ils
l'affirment par serment et les témoins ci-après nommés.
Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entr'eux,
dont les publications ont été faites devant la principale porte de notre maison commune, les
dimanches trois et dix octobre courant, à l'heure de midi,
Aucune opposition à la célébration de ce mariage ne nous ayant été signifié, faisant droit
à leur réquisition, après avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées, et
du chapitre six du titre du code Napoléon, intitulé du mariage,
nous avons demandé au futur époux et à leur future épouse, s'ils veulent se prendre mari et
pour femme, chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement,
déclarons, au nom de la loi, que Mr Pierre Julien Delbet, et Mle Marie Antoinette Silvie
Cezarine de
Fallois sont unis par le mariage.
Sur nos interpellations, les parties ont déclaré avoir passé acte de leurs conventions
matrimoniales le vingt-un octobre courant, devant Me Combes, notaire à Castres,
suivant le certificat à nous remis ci-annexé.
De quoi nous avons dressé acte,
en présence de Messieurs Ludovic de Villeneuve [fils de
Louis], propriétaire, âgé de quarante-trois ans, demeurant à Hauterive, commune de Castres,
Léon de Bonne, [fils de Maurice, sous-préfet de Castres à La Restauration,
et marié à sa cousine Justine de Bonne,
petite-fille du chevalier de Treil de Saint-Martial], aussi propriétaire, âgé de soixante ans, demeurant à Ronel,
canton de Réalmont,
Ernest Charles Maximilien Lardeur, lieutenant en premier
au douzième
régiment de Chasseurs, âgé de trente-quatre ans,
Jean Vigier de Bouscas, chevalier des ordres impériaux de la Légion d'Honneur et de la Rose
du Brésil, capitaine commandant au même régiment,
âgé de quarante six ans,
tous parents, et non alliés des époux,
lesquels et les époux ont signé avec nous le présent acte, après lecture.
registres d'état civil de Castres
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