Famille d'André 
TOME 1
 Armes : de gueules au sautoir d'or. 
"Il existe une famille d'André, originaire de Rabastens, en Languedoc, qui a adopté des armoiries presque identiques à celles de la 
famille dont il vient d'être parlé et qui en est cependant tout à fait distincte [famille d'André, en Provence]. On en trouvera une généalogie dans les Nouveaux Carrés 
d'Hozier au cabinet des Titres. 
Cette famille croit être une branche 
de la famille d'André de Servolles mentionnée plus bas qui a eu pour 
auteurs François André, bourgeois de Toulouse, anobli par le capitoulat de cette ville qu'il exerça en 1595 et 1621, et son fils, Arnaud 
André, sieur de Servolles, capitoul en 1627. 
A l'époque de la Restauration la famille d'André demanda au président d'Hozier de reconnaître qu'elle descendait d'un frère de ce dernier personnage ; à l'appui de sa demande 
elle présenta un certain nombre d'actes dont le 
plus ancien était le contrat de mariage passé le 19 août 1680 d'un de 
ces ascendants, le sieur Pierre André, bourgeois, habitant la ville de 
Buzet, avec Jeanne de Falguière, fille du sieur Falguière; ce contrat 
fut passé en présence de diverses personnes parmi lesquelles figure 
noble Arnaud André, ancien capitoul, oncle paternel du marié [il ne s'agit pas d'Arnaud André, mais de Jacques d'André]. On 
conclut de ce contrat que le marié était petit-fils de François André 
capitoul en 1595 et 1621. 
On ne voit pas cependant que ni Pierre André marié en 1680, ni ses 
descendants aient eu de prétentions nobiliaires antérieurement à la 
Révolution. Jean André, né en 1684, fils de Pierre, épousa en 1742 [erreur de date], 
Anne de Brun; il fut père de Jean-Gabriel André, baptisé à Rabastens 
en 1743, qui  épousa en 1768 sa cousine Adrienne Falguière, et grand- 
père de Jean-Pierre-Joseph André qui épousa d'abord Marie Dupin de 
Saint André, puis en 1803 Anne Falguière. 
Ces divers personnages 
ne portaient d'autre qualification que celle de bourgeois de Rabastens. 
Jean-Armand André, né en 1804, fils du précédent, était encore
très jeune quand il reçut le titre héréditaire de baron, avec majorat, 
par lettres patentes du roi Louis XVIII du 17 mai 1821 ; il devint dans 
la suite ministre plénipotentiaire et grand officier de la Légion d'honneur et mourut en 1880 laissant deux enfants de son mariage en 1840 
avec Melle Boutet, fille d'un Pair de France. 
Principales alliances : Falguière, Dupin de Saint-André, de Brun, 
de Cazotte 1876, Auhé de Bracquemont 1878. 
"Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à à la fin du XIXe siècle"
Par Gustave Chaix d'Est-Ange - 1903