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La famille de Portes de Pardailhan |
La famille de Portes trouve son origine dans le village de Mons-de-Lans (actuelle commune des Deux-Alpes, en Isère) et apparaît à la fin du 16ème siècle à
Saint-Pons-de-Thomières en Languedoc. Les Portes se sont agrégés à la petite noblesse saint-ponaise au cours du 17ème siècle et ont
obtenu un jugement de maintenue de noblesse en 1671.
Denis Portes natif de Mons-de-Lans figure dans les minutes de Me Amblard notaire à Saint-Pons, comme marchand et prêteur, à la fin du 16ème siècle. Vers 1580, il épouse Anne d'Augier, avec qui il a un fils Pierre, lui aussi marchand, et à l'origine de la branche saint-ponaise de la famille Portes. Devenu veuf, Denis Portes se remarie en 1591 avec Catherine Belot. De ce mariage sont notamment nés Marguerite, épouse d'un gentilhomme verrier Samuel de Riols (puis remariée à Antoine de Ligonier), et Jean, avocat à Castres, converti au protestantisme et dont les descendants s'exilent après la révocation de l'Edit de Nantes, formant la branche suisse des Portes.
Devenu protestant, Denis Portes décède à Castres vers 1621, année où il rédige son testament olographe.
Pierre Portes hérite des biens de son père à Saint-Pons. Marié à Suzanne de La Roque, il décède en 1630, après avoir rédigé son testament: "Le 21e 8bre 1630 a este enseveli pierre portes bourgeois de
st pons".
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En 1745, François-Joseph achète à Marie Geneviève de Bourbon Malause, un vaste domaine seigneurial comprenant la baronnie de Lapenne et la terre de Manses dans le diocèse de Mirepoix (Ariège). Ses nouvelles terres sont érigées par lettres patentes du roi en 1747 en marquisat sous le nom de Portes, et François-Joseph est désormais titré marquis de Portes. Il vend la baronnie de Pardailhan à François de Treil
en 1750.
En 1752, François-Joseph fait l'acquisition du domaine du Petit-Gragnague, "folie" du 18è siècle agrémentée d'un parc boisé et située aux portes de Toulouse à la jonction du Canal du Midi et de la Garonne. Il décède à Toulouse en 1759.
La vente de la terre de Pardailhan a été faite par François-Joseph de Portes sous la condition de pouvoir toujours en porter le nom. Paul François Thomas, cinquième marquis de Portes a continué à utiliser le nom de Pardailhan jusqu'à son décès en 1880. |